Yann, ancien élève Terminale STI2D et BTS CRSA – Etudiant en Ecole d’ingénieur SUPAERO à Toulouse

yann LETORT

Interviewé par O Pelliet

Yann Letort est  un ancien élève de Beaumont passé par un bac sti2d et un BTS CRSA. Il  débute une formation en 3 ans à Supaero Toulouse, une Ecole d'ingénieur dans le domaine du spatial. Il vient d'ailleurs de signer son contrat d'apprentissage avec l'Agence Spatiale Européenne.

Peux-tu nous détailler ton  parcours de formation ?

Je suis arrivé au lycée Beaumont après avoir effectué mon collège à Guemené Penfao. J'ai préparé un bac STI2d Option ITEC. Ensuite, je me suis ensuite orienté vers un BTS CRSA (Conception et Réalisation de systèmes automatiques) à Beaumont après l'obtention de mon BAC.

Au départ,  je n'avais pas forcément envie d'aller jusqu'au bout du BTS car je projetais d'être conducteur de train. Mais j'ai été recalé au concours SNCF. J'ai donc poursuivi mon BTS. Les automatismes industriels m'ont passionné et je me suis épanoui pleinement en BTS CRSA

Et actuellement tu fais quoi ?

Je suis actuellement à Supaero à Toulouse qui est une école d'ingénieur par alternance. J'ai signé un contrat d'apprentissage de 3 ans  avec l'agence spatiale européenne.Je me spécialise dans la propulsion et l'aérodynamique. Je vais travailler sur les turbines de turbos compresseurs de fusées.

Je suis également conseiller municipal à Masserac et élu communautaire à Redon agglomération.

Tes premières impressions sur cette formation d'ingénieur ?

Le niveau attendu en école d'ingénieur nécessite une remise à niveau en Maths et en mécanique pour les étudiants de BTS, à la différence des élèves issus d'IUT. Il y a donc un gros effort à faire de ce coté.

Qu’est-ce que tu retiens de tes années à Beaumont ?

Je retiens avant tout le BTS et les supers projets industriels que nous avons conduis pendant les deux années sur un super plateau technique avec des enseignants passionnés par ce qu'ils font.

La Première année, nous avions travaillé sur un projet en lien avec la société HTTProject à Redon, c'était une  presse à emboutir que je devais automatiser et en seconde année nous avions fabriqué une machine industrielle (une clicheuse)  pour le compte de la  Société Adeos à Sainte Marie

Souvenir d'un enseignant en particuler ?

Robert Le Déroff ! C'était mon prof d'automatismes industriels. Un prof passionné qui pouvait parler des heures d'automatismes et de technique. Il m'a transmis le goût de la technique en général (énergie, mécanique, programmation etc).

Quel sont tes projets? Comment te vois-tu dans quelques années ?

Finir mon apprentissage et rester dans le spatial. Peut être dans une entreprise industrielle. Il y a des ponts possibles.

Bref devenir ingénieur. A long terme, peut être travailler sur tout ce qui est lié au dérèglement climatique. Tout est ouvert  ! J'ai également mes casquettes d'élus sur la commune de Massérac et à Redon agglomération.